Message de la présidente – Mars 2025

Alors que le mois de février se termine, je suis sûre que beaucoup espèrent que le mois de mars apportera un peu de soulagement à la neige et au froid de l’hiver. J’écris ces lignes depuis le Masai Mara, au Kenya, en profitant des températures chaudes et du soleil. Les voyages m’ont permis de découvrir des cultures différentes et de rencontrer des gens merveilleux, mais aussi de me rendre compte des inégalités qui existent en matière de droits sexuels et reproductifs des femmes et d’accès à des soins fiables dans le monde entier. Dans de nombreux pays, les femmes et les personnes marginalisées n’ont pas accès à des soins de santé reproductive fiables et opportuns.
La SOGC défend les droits sexuels et reproductifs des femmes et l’accès aux soins au Canada, mais nous avons également la responsabilité d’agir à l’échelle mondiale. Nous offrons de la formation sur les soins obstétricaux sécuritaires grâce à notre programme de formation pratique GESTA International et nous avons également des partenariats avec des sociétés sœurs, dont la Fédération internationale des gynécologues et obstétriciens (FIGO).
Actuellement, aux États-Unis, l’accès des femmes à des soins de santé reproductive fiables n’est plus disponible dans de nombreux États et les prestataires de soins de santé risquent d’être arrêtés pour avoir pratiqué des interventions telles que des avortements ou prescrit des médicaments dans le même but. Aujourd’hui, les initiatives mondiales en matière de santé, dont beaucoup visent à réduire la mortalité et la morbidité maternelles et néonatales, ainsi que la prévention et le traitement du VIH, sont réduites à néant avec la suppression du financement de l’USAID. En outre, la réduction du financement fédéral du National Institutes of Health (NIH), du Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et d’autres agences fédérales menace la recherche médicale et scientifique, les programmes de santé publique et de prévention des maladies, ainsi que l’assurance maladie pour les Américains à faible revenu. Des informations précises sur la santé sont retirées des sites Web fédéraux.
La SOGC reconnaît qu’elle a la responsabilité envers les femmes et les personnes de genres divers, de fournir des informations de santé accessibles, exactes et opportunes qui leur permettent de faire des choix éclairés en matière de santé reproductive et sexuelle. L’accès à l’information sur la santé sexuelle et reproductive étant menacé au sud de la frontière, nous devons réfléchir à la façon dont nous pouvons, en tant qu’organisation, contribuer à combler ce vide. En mai, nous assisterons à la réunion clinique et scientifique annuelle de l’American College of Obstetricians and Gynecologists (ACOG) et nous discuterons avec nos homologues américains de la manière dont nous pouvons les aider et les soutenir. Je me suis demandé si ce voyage était nécessaire, car j’avais décidé de ne pas me rendre aux États-Unis, compte tenu de l’administration actuelle. Ce voyage sera l’exception, car nous devons soutenir nos collègues.
Par ailleurs, le 8 mars est la Journée internationale de la femme et le 11 mars la Journée canadienne des femmes médecins. Prenez le temps de célébrer les femmes qui font partie de votre vie. À toutes mes collègues femmes médecins, merci pour tout ce que vous faites.
Enfin, n’hésitez pas à participer au Congrès clinique et scientifique annuel, qui se tiendra du 17 au 20 juin dans la magnifique ville de Whistler, en Colombie-Britannique. Les inscriptions sont maintenant ouvertes sur le site Web de la SOGC.
Si vous avez des questions, des idées ou des préoccupations, veuillez communiquer avec moi à l’adresse president@sogc.com.
Dre Lynn Murphy-Kaulbeck
Présidente de la SOGC