Message de la présidente – Juin 2025
Un autre Congrès clinique et scientifique annuel couronné de succès s’est conclu avec brio. À toutes celles et à tous ceux qui y ont participé : merci. La qualité du contenu scientifique, le calibre des conférenciers et la richesse des échanges ont été exceptionnels. Whistler a offert un décor spectaculaire et une hospitalité chaleureuse tout au long de la semaine. J’aimerais également exprimer ma sincère gratitude envers le personnel de la SOGC, dont le travail acharné et le dévouement ont grandement contribué au succès du congrès.
Lors de l’Assemblée générale annuelle, les membres ont approuvé une modification aux règlements administratifs visant à prolonger les mandats de la Présidence, de la Présidence élue et de la Présidence sortante à deux ans. Cette motion, fruit de discussions approfondies et réfléchies, avait été examinée avec soin par le Conseil d’administration avant d’être soumise aux membres.
En tant qu’organisme sans but lucratif guidé par ses membres, la SOGC continue d’évoluer pour répondre aux besoins changeants de sa communauté. Le rôle de la Présidence a lui aussi évolué. Bien que plusieurs associent cette fonction à une représentation externe, la responsabilité première du Président ou de la Présidente consiste à assurer la présidence du Conseil d’administration. Il s’agit d’un rôle de leadership de grande envergure, exigeant du temps, de la vision et une certaine continuité. Notre Conseil est maintenant une entité plus restreinte et plus agile, soutenue par trois comités, et composée d’administrateurs aux expertises variées. Une distinction claire existe entre la gouvernance et les opérations, et une gouvernance rigoureuse demeure une priorité absolue.
L’un des objectifs clés de la prolongation du mandat présidentiel est d’assurer une continuité et un approfondissement de la compréhension de l’organisation et de sa gouvernance. Un mandat d’un an ne permet pas d’établir une relation de travail efficace entre la Présidence et la Direction générale ni de garantir une continuité stratégique au sein du Conseil. D’ailleurs, les meilleures pratiques en matière de gouvernance dans les organismes sans but lucratif recommandent systématiquement des mandats de leadership plus longs pour ces mêmes raisons.
Je tiens également à clarifier certains points importants concernant le rôle de la Présidence. Premièrement, cette fonction ne comporte aucun avantage financier personnel. Une allocation de 45 000 $ est versée pour soutenir le travail de la Présidence, ce qui couvre notamment le soutien administratif et compense la perte de revenu clinique liée à l’importante charge de travail. Soyons parfaitement clairs : il n’y a aucun gain financier à exercer cette fonction.
Deuxièmement, celles et ceux qui acceptent cette responsabilité le font non pas pour la reconnaissance, le prestige ou un quelconque avantage personnel, mais par profonde conviction à l’égard de la mission de la SOGC. Ils et elles s’engagent à faire rayonner l’organisation, à soutenir ses membres, et surtout, à promouvoir la santé reproductive, l’accès aux soins et les droits des femmes partout au Canada. Cet engagement n’a jamais faibli et ne changera pas.
En conclusion, je tiens à remercier sincèrement les membres et le personnel de la SOGC pour leur appui indéfectible. Je me réjouis à l’idée de l’année à venir et de tout ce que nous accomplirons ensemble.
Dre Lynn Murphy-Kaulbeck
Présidente de la SOGC